vendredi 16 janvier 2009

Québec-Ventanilla (Oaxaca, Mexique) 2008 – Phase 6

Un resumen en español se encuentra al fin del artículo.

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Phase 6 : Tourisme dans
la région des volcans Popo et Izta


Semble-t-il* que les habitants de la région menacée par les irruptions du volcan Popocatepetl, à moins de 80 km au sud-est de México, le trouvent plutôt sympathique. De ce fait, ils le nomment affectueusement Popo. Une légende contribue sans doute à nourrir cette affection pour un géant qui pourrait, à quelques jours d’avis s’il s’en donnait la peine, anéantir la petite ville de Amecameca et tout ce qui vit alentour jusqu’aux ville de Atlixco et de Cholula.


Mais Popo ménage son voisinage depuis des centaines d’années. Il se contente de fumer, et parfois, il toussote pour tenir en alerte quelque 30 millions de personnes…et donner du bonbon aux vulcanologues.




I - Le Popocatepetl fumant sagement. Menace constante mais modérée. Vue depuis le sud de Atlixco.
© 2009 Paul Germain


Je cite le *Guide Lonely Planet (7e édition, p.201) :

Selon la légende, un guerrier s’était épris de la fille de l’empereur, laquelle mourut de chagrin lorsqu’il partit guerroyer. À son retour, il bâtit deux montagnes, étendit le corps de sa bien-aimée sur l’une [l’Izta] et resta debout sur l’autre [Popo] avec sa torche funéraire. Avec un brin d’imagination, on peut voir dans l’Izta une femme allongée sur le dos. De Mexico, on distingue par temps clair quatre pics, de gauche à droite : La Cabeza (la tête), El Pecho (la poitrine), Las Rodillas (les genoux) et Los Pies (les pieds).

Moi, qui ne crois personne ni rien, je vous dis que c’est vrai ! Parce que je l’ai vu.
Suivez-moi, je vais vous le faire voir aussi.

Dimanche, 23 nov. (suite)
Le volcan El Pico de Orizaba disparaît derrière moi alors que je roule vers Puebla. J’éviterai cette grande ville en prenant le périphérique qui me mettra sur la route de Atlixco, ville au sud-est des grands volcans Popocatepetl et Iztaccíhuatl. C’est que je vais visiter mes amis dans un petit village au nord de Tepoztlán, et au sud de la capitale du pays. Mais en passant, je veux m’approcher de ces deux volcans, les 2e et 3e en altitude après El Pico. Ils font respectivement 5,452 m et 5,250 (±30) m.

Cette fois, je n’ai pas l’intention de les grimper. J’ai lu le guide. Il me propose une vue splendide des deux volcans depuis la ville de Amecameca, située un peu à l’ouest, à environ 15-20 km de chacun des pics. À peine si je m’éloignerai de ma voiture. Je rêve de photos saisissantes, malgré l’absence d’irruption. Mais, sait-on jamais !

J’ai à peine traversé la ville d’Atlixco à l’ouest de Puebla en direction de Izucar de Matamoros (si ces noms ne vous disent rien géographiquement, vous enchantent-ils par leur sonorité ?) que, avant de se mettre à rougir, le soleil me fait ¡A la mañana! Je décide de passer la nuit au premier hôtel que je trouverai sur ma route.

Et puis, ça tombe bien, car le Popocatepetl est déjà là, à ma droite, sombre et fumant, ma foi, assez majestueux. Il me plairait de dormir sous sa menace.







II - Popo fumant au coucher du soleil, vent d’ouest modéré
© 2009 Paul Germain


Hôtel La Norteña
Banalité pour certains, toute une découverte pour d’autres. Vous apercevez soudain sur votre gauche une sorte de château construit dans le style des Mille et une nuits, aux couleurs ocre intensifiées par les rayons obliques du soleil quasi couchant. Si ce n’était de l’enseigne, vous ne penseriez pas qu’il s’agit là d’un simple hôtel de campagne. Tout se passe derrière une muraille bétonnée ornée de palmiers, et percée d’une entrée et d’une sortie pour voitures.




III - Hotel La Norteña au sud de Atlixco. Sécurité à tous points de vue…
© 2009 Paul Germain

Ce que vous découvrez en entrant vous rend perplexe : du jamais vu (pour vous, bien sûr). L’homme à la réception vous explique que toutes les chambres sont à l’étage, au-dessus des garages privés. L’entrée se fait par le garage dont la porte coulissante se verrouille automatiquement. Au fond, un escalier mène à la chambre qui ne verrouille pas. Votre voiture et vous, vous partagez une sécurité identique, et l’anonymat si vous le désirez. Vous payez en arrivant, sans papiers ou identifications, à l’heure ou à la nuit.

Vous n’avez rien compris. C’est-à-dire, JE n’ai rien compris. Mais j’ai trouvé ça génial, très amusant, et intéressant sur le plan architectural. La décoration : très cul-cul. Là encore, je n’ai rien compris sur place.

Jusqu’à ce que mes amis mexicains me disent en riant : Mais il y en a partout comme ça ! Ce sont des hôtels de passe… !

Ouais ! J’aurais pu le deviner. Mais ma compagne étant la petite Aveo, je n’ai pas la tête à ça. Se peut-il qu’il existe des mécréants naïfs ?

Avant d’aller dormir, je vous fais faire le tour de mon hôtel de passe.







IV - Hotel La Norteña. Le volcan et le soleil couchant réfléchi dans la fenêtre de ma chambre (au fond à droite), vus d’une autre chambre.
© 2009 Paul Germain




V - Hotel La Norteña. Garages privés sous chaque chambre. La chambre 114 et la petite Aveo.
© 2009 Paul Germain






VI - Hotel La Norteña. Décor de mille et une nuits modernes à la mexicaine et à saveur orientale
© 2009 Paul Germain





VII - Hotel La Norteña. La chambre 114: saveur cul-cul à la western plus qu'orientale...
© 2009 Paul Germain


Ça finit toujours par là, avant d’aller dormir. Incontournable.

Lundi, 24 nov.
Amecameca, Popo et Itza
Après une nuit sans histoire… je me lève bien avant le soleil afin de m’accorder un bon moment près des volcans. Car avant la fin du jour, j’aimerais arriver chez mes amis qui m’attendent pour souper à San Domingo Ocotitlán, dans la montagne derrière Tepoztlán.

Comme tous les matins depuis mon départ, je me fais un café et un petit déjeuner grâce au réchaud à naphta que mon ami Paul B. m’a donné avant mon départ (Grand merci, Paul !). C’est dire que même à l’hôtel, je bivouaque. À la première heure du jour, je prends congé de la blanche rossinante qui veillait sur mon sommeil pour repartir dans la petite bleue. Et je file vers Amecameca.







VIII - Hotel La Norteña. Café matinal grâce au naphta. La blanche rossinante… censée inspirer les amants.
© 2009 Paul Germain


Vers 10 heures, je commence à photographier les volcans Popocatepetl et Iztaccihuatl, en m’arrêtant le long de la route avant d’arriver à Amecameca. Popo et Izta me semblent très photogéniques. Voici quelques portraits.






IX - Popo en matinée, à l'est de la route 115, à 15 km au sud de Amecameca Un clic sur l'image pour agrandir
© 2009 Paul Germain






X - IZTA: elle est là! Couchée sur le dos, la tête renversée vers la gauche, puis la poitrine et le ventre enneigés... les genoux et les pieds. Pétrifiée, immortelle, sous le regard de Popo.
© 2009 Paul Germain







XI - Popo tourne son panache de fumée blanche vers Itza, couchée à 20 km côté nord
© 2009 Paul Germain


Vers 11h j’arrive dans la petite ville de Amecameca. Certains monuments sont séduisants. Je perds un peu de temps à les photographier, avant de grimper sur la colline du sanctuaire, d’où le guide annonce une vue exceptionnelle des deux volcans.







XII - L'église centrale d'Amecameca (1680), ses damiers de façade et son clocher
© 2009 Paul Germain







XIII - Détail du damier en losanges au bas du clocher ; et vue du cloître attenant à l'église
© 2009 Paul Germain

La photo XIII montre une inscription sur le damier qui se lit comme suit : Acavo se Esta Torre En Primero Del Mes De Henero De 1680 Años i Lo acavo Nicolas Pablo. Traduction : Ce clocher fut achevé le premier jour du mois de janvier 1680 et c’est Nicolas Pablo qui l’a terminé. On sent une certaine fierté… Qui parmi nous signera une œuvre aussi pérenne et spectaculaire ?


Il est généralement reconnu que j’aime les femmes. De tous les âges ! Ce n’est pas par hasard que deux d’entre elles déambulent sur les dernières photos. La première semble s’effacer dans ses habits sombres. La deuxième est une ode à la couleur. Je lui ai demandé de prendre son portrait. Sans une parole, tout son être rejeta la proposition. Elle se remit en marche, et je la regardai s’en aller… Il aurait fallu que je l’apprivoise longuement, et encore… ?






XIV - Vieille femme sur le trottoir à Amecameca
© 2009 Paul Germain






XV - Vue du parvis de l'église, la colline du Santuario del Sacromonte
© 2009 Paul Germain

Vers midi trente je monte sur la colline du Santuario del Sacromonte dans l’idée de contempler le fameux paysage de la ville rehaussé en fond de scène par les deux volcans assez rapprochés.

Mais la chaleur du mitan du jour a eu le temps de tout masquer. Un épais smog rempli la vallée urbaine, et de gros nuages blancs semblent prendre les volcans d’assaut. Il aurait fallu monter ici avant 11 heures, tout au moins. Je prends néanmoins des photos, ne serait-ce que pour documenter la chose.








XVI - Izta endormie sous la neige et un dais de blancs cumulus, derrière la ville de Amecameca et un écran de smog. Vue depuis la colline du sanctuaire.
© 2009 Paul Germain







XVII - Pour Popo, les assauts sont encore pires. À peine si on peut le distinguer.
© 2009 Paul Germain.


Je pourrais m’en vouloir de ne pas être monté plus tôt. Mais je me félicite d’avoir pris les photos des volcans en chemin, avant d’arriver ici. Qui sait ce que j’aurais vraiment trouvé ?

Et puis, quand c’est pourri devant, on regarde derrière. Je ne suis pas un mordu des sanctuaires, mais il s’y trouve parfois de belles choses, et quelques émotions. La colline du Santuario del Sacromonte (Sanctuaire du Mont Sacré) a une histoire qui remonte au début du 16e siècle avec la retraite du frère Martin de Valencia. Une sorte de Frère André, je suppose. Ah ! Les bons frères… Toujours est-il que je n’en sais rien, mais j’ai pris quelques photos sur place avec un plaisir certain.






XVIII - Santuario del Sacromonte. Le frère Martin devant sa chapelle, et des fleurs séchées sur une dalle mortuaire
© 2009 Paul Germain





XIX - Fleurs séchées et portail ouest du sanctuaire
© 2009 Paul Germain

Avant de quitter la région des hauts volcans, vous et moi, nous aimons revoir le sympathique Popo, son panache de fumée matinal, et … l’abominable ogre blanc qui montrait les poings au-dessus du smog étouffant.






XX - Close-up sur Popo. Un peu plus, il ferait des ronds de fumée... Adieu Popo !
© 2009 Paul Germain

























XXI - L'abominable... ogre blanc au-dessus de Popo et du smog de la ville (détail de la photo XVII)
© 2009 Paul Germain

Vous avez le goût de revenir. Si vous n’êtes pas jeune, vous vous sentez jeune. Vous désirez gravir jusqu’aux sommets de l’Orizaba, du Popocatepetl, et de l’Iztaccihuatl. Trois sommets enneigés de plus de 5,000 mètres. Un volcan toujours actif. L’aventure vous attire avec la force d’un trou noir. J’exagère un peu. Mais c’est dans le ton.

Il suffit d’y croire (ou de faire comme si) et de se préparer…

Vous viendrez ?


Prochainement, dernier épisode :
Phase 7 : Vacances à Ocotitlán, puis dernières étapes jusqu’à Ventanilla


Resumen por los amigos que hablan español
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En esta serie de artículos – originales en francés – se trata de mi viaje de Québec, Canadá, a Ventanilla, Oaxaca, México. Por eso viaje, maneje solo en mi coche un total de más que 7000 kilómetros en tres semanas.

En la fase 6, el 23 de Noviembre de 2008, partí de la ciudad de Orizaba, después de tratar a subir El Pico sin éxito, et me fue hacia Puebla y Atlixco. Mi objetivo estaba de explorar los alrededores de los dos volcanes más altos del pais después El Pico de Orizaba. Son los famosos Popocatepetl e Iztaccíhuatl que son situados a 80 kilómetros al sureste de México D.F.




Foto I - El Popocatepetl fumando tranquilamente. Vista desde el sur de Atlixco.
© 2009 Paul Germain


La Foto II (en el texto francés) muestra El Popocatepetl a la puesta del sol.

Al fin de la tarde de domingo el 23 de Noviembre, llegué al Hotel La Norteña que me pareció muy especial, como se puede ver en las fotos. Pero para otros, es un hotel normal por los que quieren pasar de una hora a una noche con una pareja… de incógnito. Para mí, fue una pequeña aventura por mi solo... pura de fotografía.



Foto III - Hotel La Norteña al sur de Atlixco.
© 2009 Paul Germain




Las Fotos IV y V (en el texto francés) muestran vista adentro del Hotel

Foto VI - Hotel La Norteña. Un poco arabe, un poco moderno, ¡muy mexicano!
© 2009 Paul Germain

Las Fotos VII y VIII (en el texto francés) muestran mi habitación con el baño: un gusto western bastante curioso.


A la mañana del día siguiente, el 24 de Noviembre, continué mi viaje hacia la pequeña ciudad de Amecameca, que es localizada a 15 kilómetros de cada de los dos volcanes. Entonces, la vista sea maravillosa. No esperé de llegar a la ciudad antes que tomaría fotos. Desde la carretera, se pudo ver las dos montanas muy bien.

Hay una leyenda sobre estés volcanes. Un guerrero se había enamorado de la hija del emperador, la cual se murió de dolor cuando el se fue a la guerra. Cuando regreso, construyó dos montanas. Sobre una (Itza) tendió el cuerpo de su novia y sobre la otra (Popo) se quedo de pie con su antorcha funeraria. Con poca imaginación, se puede ver en Itza una mujer acostada boca arriba. De la izquierda a la derecha, se puede distinguir cuatro picos: la Cabeza, El Pecho, Las Rodillas y Los Pies.

Tal vez esta leyenda esta viva en el alma de la gente de la región, por lo que están emocionados por el que llaman Popo (El Popocatepetl), a pesar de la amenaza moderada que el volcán, siempre activo, constituye por la población.

La Foto IX (en el texto francés) muestra las primeras fotos que tome del volcán Popocatepetl a la mañana, cuando estaba acercando la ciudad de Amecameca.

Foto X – IZTA: ¡Aya esta! Acostada boca arriba, la Cabeza a la izquierda, el Pecho y el vientre cubiertos con nieve… Las Rodillas y Los Pies. Petrificada, immortal, debajo de la mirada de Popo.
© 2009 Paul Germain




Foto XI - Popo vuelve su bocanada blanca hacia Itza, un poco al norte de el.
© 2009 Paul Germain

Cuando llegué a Amecameca, había mucho que ver y fotografiar en la ciudad misma. Entonces, cuando subí al cerro del Santuario del Sacromonte, los volcanes estaban escondidos atrás de los nubes y del smog que se hubieron acumulados a cosa del calor.


Foto XII – La iglesia central de Amecameca (1680), su fachada de cuadros y su torre.
© 2009 Paul Germain


No olvide de ampliar las fotos con un clic sobre las imagenes. La Foto XIII (en el texto francés) muestra detalles de la fachada de cuadros, con la inscripción: Acavo se Esta Torre En Primero Del Mes De Henero De 1680 Años i Lo acavo Nicolas Pablo. Bastante emocionante.

En la Foto XIV, una vieja mujer esta caminando en una vereda del centro de Amecameca.



Foto XV – Desde la plaza de la iglesia, el cerro del Santuario del Sacromonte
© 2009 Paul Germain

Las Fotos XVI y XVII (en el texto francés) muestran la ciudad y los dos volcanes escondidos atrás de los nubes y el smog, vistos desde el cerro del Santuario.

Pero en el Santuario mismo, había también bonitas cosas que ver y fotografiar. Un fotógrafo apasionado quiere fotografiar casi todo lo que ve.


Foto XVIII - Santuario del Sacromonte. Fray Martin delante de su capilla, y flores secas sobre una losa mortuoria
© 2009 Paul Germain



También ve la Foto XIX (en el texto francés) con detalles de las flores, y el pórtico del monasterio.

Antes de partir de la región de los altos volcanes, nos gusta de ver últimas fotos de Popo, con su bocanada de la mañana, y con los nubes de la tarde, que parecen como un ogro blanco gigante…




Foto XX - Close-up sobre Popo. Un poco más, haría aros de humo... ¡Adiós Popo!
© 2009 Paul Germain


Por el ogro, favor de regresar a la foto XXI (en el texto francés).

Episodio próximo:
Fase 7: Vacaciones en Ocotitlán, después, últimas etapas hasta Ventanilla.




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